Le stress :

Si on reprend les bases, commençons par définir ce qu’est le stress : il s’agit d’un « déséquilibre entre les sollicitations faites à l’individu et les ressources dont il dispose pour les affronter » (Source : https://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/7903/MS_2012_06-07_612.html?sequence=22&isAllowed=y)

Notre corps réagit au stress de façon physique ou psychique et ces réactions sont susceptibles d’entraîner des dégâts sur l’organisme.

Il y a 3 phases qui permettent de réagir aux changement induit par le stress :

1. Phase d’alarme : qui entraîne une libération d‘adrénaline, noradrénaline et dopamine. A cela s’ajoute une augmentation de la fréquence cardiaque, de la tension artérielle, de la température du corps. Ces adaptations permettent au cœur et au cerveau d’être mieux oxygénés pour mieux s’adapter à la situation repérée comme un danger (la fuite ou la défense).
2. Phase de résistance : elle arrive quand le danger persiste. l’organisme secrète alors plus de cortisol, afin de permettre d’amener au corps de quoi continuer à se défendre. Cela demande une forte mobilisation en micro nutriments, particulièrement en magnésium. La DHEA (appelée aussi hormone de jouvence) va aussi s’élever, pour contre balancer le cortisol. Le corps puise alors dans ces réserves.
3. La phase d’épuisement : survient quand le stresse devient chronique. Le cortisol, la dopamine, le magnésium et la DHEA vont alors baisser. Cette phase est propice à ce qu’on appelle le fameux burn out. Apparaissent alors : fatigue, anxiété, dépression, troubles du sommeil …

Revenons maintenant sur les hormones présentes dans les périodes de stress.

Le cortisol :

A quoi il sert :

Fait partie de la famille des hormones stéroïdiennes, dont le précurseur de base est le cholestérol.

Appelée « hormone du stress », c’est également l’hormone du réveil. Elle est indispensable, mais fabriqué de façon chronique et en trop grand quantité, devient délétère pour notre corps. Tout est, comme toujours, une question d’équilibre.

Son rôle majeur est de maintenir un niveau normal de glycémie, notamment en période de jeûne. Elle a aussi des rôles métaboliques, anti-inflammatoires (quand non chronique), sur le système nerveux (impacte la thyroïde, le cycle menstruel et la fertilité), sur le système cardio vasculaire également (augmente la pression artérielle, impacte l’équilibre sodium/potassium).

Sa régulation :

Elle connaît un pic vers 6h du matin (d’où son nom d’hormone du réveil), un second 30 minutes plus tard et reste bas sur le reste de la journée.

Important à savoir : la luminosité influence sa sécrétion, donc elle sera différente en été et en hiver. Elle est régulée par la mélatonine (hormone du sommeil) dont le pic a lieu la nuit. Ce sont des hormones antagonistes.

Le stress, le jeûne et l’alimentation vont plus ou moins augmenter sa sécrétion.

Symptômes et signes :

• Les symptômes et signes d’un déficit en cortisol :
  

-sensibilité au stress

-fatigue et « coups de pompe »

-tension basse et malaise et changements rapides de position

-compulsions sucrées ou salées

-inflammations articulaires

-intolérances à certains médicaments ou aliments

-sujette aux perturbations cutanées (soleil, eczéma, psoriasis, vertiligo)

-hyper pigmentation (tâche irrégulières pigmentées, masque de grossesse…)

-migraines

-sujette aux infections

-règles douloureuses ou hémorragiques

-femme enceinte : nausées au premier trimestre de grossesse

-…

Pas la peine de cocher toutes les cases, déjà 4 ou 5 symptômes peuvent t’interpeler !

• Les symptômes et signes d’excès de cortisol :

-je suis agitée, euphorique

-visage gonflé

-peau fine et fragile

-tendance à avoir des ecchymoses

-rétention d’eau

….

Tous ces symptômes sont à confronter à la biologie des résultats et seul un.e médecin peut faire un diagnostic.

La DHEA :

Elle balance les effets du cortisol et limite l’adrénaline. Elle a donc un rôle dans la gestion du stress.

Que faire si tu constates ces symptômes ?

• Si tu te reconnais dans quelques un des symptômes tu peux demander à ton médecin de vérifier par la biologie: cortisol de 8h (sanguin ou salivaire). Il doit être dans les normes le matin et descendre progressivement dans la journée.
  
• Le cortisol salivaire avant le lever et 30 minutes après, qui permet de calculer le CAR (Cortisol Awakening Response), qui évalue l’état de formes des glandes surrénales. Le laboratoire Barbier le fait.
• Le sulfate de DHEA sanguin. Un excès est dangereux car il augmente le taux de testostérone et d’œstrogènes, donc le risque de cancer hormono-dépendant.
• Sodium en période de stress

Les dysfonctionnements des surrénales sont complexes et demanderont peut-être d’autres investigations, notamment au niveau de la thyroïde et de la sphère digestive.

Un tableau et un article pour t’expliquer pourquoi un déséquilibre du cortisol impacte le cycle menstruel

En cas de dérèglement avéré, il est important de te faire accompagner de façon globale :

• Un.e médecin pour poser un diagnostic
  

• Un.e naturopathe pour un accompagnement nutritionnel et global

• Un.e praticien.ne en médecine traditionnelle chinoise pour l’aspect énergétique
• Un accompagnement émotionnel (psy, sophro, hypnose …) car un dérèglement hormonal est fortement lié aux émotions non accueillies.

Pour des conseils complets, personnalisés et adaptés à tes besoins, prends rendez-vous avec moi !